22/06/2023- Retour sur le conseil du CNPMEM en présence du Secrétaire d’Etat à la Mer


← Liste des actualités

La Coopération Maritime participait ce jour au Conseil du Comité National Des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CNPMEM), en présence notamment de Hervé Berville, Secrétaire d’Etat à la Mer.

Le président du CNPMEM, Olivier Le Nézet, a exprimé les principaux souhaits de la profession :
– Arrêter d’opposer environnement et exploitation des ressources halieutiques ( les pratiques d’aujourd’hui tiennent largement compte de la préservation du milieu) ;
– La nécessité de régler le problème du recouvrement des Cotisations Professionnelles Obligatoires qui pèse sur le fonctionnement des comités des pêches ;
– La mise en œuvre rapide des recommandations du rapport de la mission d’inspections générales sur les freins administratifs et réglementaires à la pêche.

 

Le Secrétaire d’Etat à la Mer s’est voulu rassurant en citant ses actions destinées à ménager le secteur des pêches maritimes, face aux nombreuses menaces dont le secteur peut faire l’objet :

– Sur le plan d’action mammifères marins, il a précisé que tous les travaux de concertation seront bien pris en compte.
– Il a rappelé que les pêcheurs appréhendaient souvent mieux l’environnement que certains détracteurs, et que par exemple,  la situation préoccupante du stock d’anguille n’est en aucun cas la conséquence d’une surpêche.
– Il a indiqué que les travaux de planification tiennent désormais compte des souhaits des usagers, dont les pêcheurs (pas de cartes avant les discussions).
– Il a également rappelé qu’il était très favorable à l’investissement dans la connaissance scienitifique.
– Il a enfin cité les enjeux importants, en cours et à venir pour la filière : renégociation des accès aux zones de pêches du Royaume-Uni, possibilités de pêche au sein des Aires Marines Protégées, décarbonation des navires, etc…

 

En conclusion, les membres du conseil ont insisté sur le fait que les professionnels refusaient aujourd’hui d’être les victimes d’une bonne gestion de la ressource, comme c’est le cas dans le Golfe de Gascogne. Ils appellent au soutien de l’ensemble de la filière, via notamment la mise en place d’un plan de développement économique commun.