09/11/2022 – La Coopération Maritime participe aux Assises de l’Economie de la Mer


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Journée 1

La première journée a notamment été marquée par les annonces du Secrétaire d’Etat à la Mer, dans son discours d’ouverture des assises, dont celles touchant aux activités de pêches maritimes.

Hervé BERVILLE est notamment revenu sur le plafond de minimis des aides au carburant qui à la demande de la France, qui est passé de 65000 €, à 330000 €, ce qui selon lui, constitue, même si cela ne règle pas tout,  une belle avancée pour envisager l’avenir de la pêche un peu plus sereinement.

C’était aussi l’occasion pour lui d’annoncer d’autres travaux qui concernent les activités de pêche : La planification pour développer l’éolien offshore, conformément au discours de Belfort du Président de la République, mais aussi la réforme des BTS, le développement de différentes formes de formation (comme l’apprentissage), la promotion des métiers de la mer, une stratégie en faveur de la décarbonation et le fonds d’amorçage décarbonation pour la pêche, l’amélioration de la connaissance scientifique.

Enfin, il a insisté sur l’ambition de France Mer 2030 qui est « taillé » pour répondre à l’ambition d’une flotte décarbonée.

Journée 2

La seconde  journée des assises de l’économie de la mer était résolument tournée vers l’éolien en mer.

La matinée a été consacrée aux potentiels et contraintes de développement ( nécessité de visibilité pour calibrer et programmer les investissements). L’après-midi fut consacré à la planification en mer. Le Président du CNPMEM a présenté une carte figurant les différents usages de la mer, témoignant de la réduction inexorable des zones de pêche. Il a été rappelé qu’il fallait rechercher des usages non exclusifs pour maintenir un maximum d’usages.

L’éolien en mer a été présenté comme une solution partielle à la crise climatique, la crise énergétique et la crise économique.

Cette planification intéresse également les ports qui en fonction des perspectives de développement ou de réduction d’activités, doivent anticiper la nature et le niveau de leurs investissements. 

L’OFB a rappelé les objectifs de la France à horizon 2030 : 30% de notre ZEE en Aires Marines Protégées et 10% en Zones de Protections Fortes, en insistant sur la conception française qui privilègie la co-activité et non la mise sous cloche de ces zones, ce qui est préférable pour le maintien des activités de pêche.

Le DGAMPA a souligné deux points essentiels avec lesquels la planification doit composer : 

– La nécessaire Intégration « terre/mer » de la planification ( les pollutions générées par la terre peuvent avoir des conséquences sur les stocks de poisson)

– veiller à ne pas trop impacter les activités en mer au risque de sérieuses répercutions à terre ( ex: un plan de sortie de flotte peut compromettre les installations portuaires et les emplois à terre).